Touba: Carrefour du Commerce et Berceau Agricole au Cœur de l’Économie Sénégalaise

Touba : Carrefour du Commerce et Berceau Agricole au Cœur de l’Économie Sénégalaise

Touba, une ville vibrante nichée dans le département de Mbacké au Sénégal, incarne la fusion entre le commerce dynamique et les activités agricoles florissantes. Fondée en 1887 par Cheikh Ahmadou Bamba, cette cité religieuse est devenue un pilier économique incontournable dans le paysage sénégalais.

Le Poumon Commercial de Touba :
Au cœur de Touba bat le pouls du commerce sénégalais. Les rues animées de la ville sont constamment imprégnées de l’énergie frénétique des marchands et des acheteurs. Des marchandises de toutes sortes s’entassent dans les étals colorés des marchés, attirant des foules de clients à la recherche de produits variés. Touba, en tant que centre commercial majeur, sert de point de convergence pour les échanges commerciaux à travers le pays, favorisant ainsi la croissance économique et le développement.

Un Oasis Agricole dans le Bassin Arachidier :
Située au cœur du bassin arachidier du Sénégal, Touba est le berceau d’une activité agricole florissante. Les vastes étendues de terres fertiles qui entourent la ville sont consacrées à la culture de l’arachide, la principale culture vivrière de la région. Les champs ondulants de plantations d’arachides témoignent de l’importance vitale de l’agriculture pour l’économie locale et nationale.

L’Importance Stratégique de Touba dans l’Économie Sénégalaise
Touba ne se contente pas d’être un simple centre commercial et agricole ; elle joue également un rôle crucial dans l’économie nationale du Sénégal. En tant que plaque tournante du commerce et de l’agriculture, Touba contribue de manière significative à la création de richesse et à la stimulation de la croissance économique du pays. Son emplacement stratégique et son influence étendue en font un acteur majeur dans la configuration économique du Sénégal.

La Direction de la Sonacos : Une Question d’Appropriation Locale :
Pour assurer une gestion efficace des ressources agricoles et une distribution équitable des produits oléagineux, tel que l’arachide, des entreprises clés comme la Sonacos (Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal) doivent être dirigées par des individus qui comprennent intimement les réalités locales. Il serait donc judicieux que la direction de la Sonacos soit confiée à des membres du parti politique résidant à Touba, au cœur même du bassin arachidier. Cette approche favoriserait une meilleure représentativité des intérêts locaux et renforcerait la synergie entre l’entreprise et les communautés agricoles.

En somme, Touba émerge comme un pilier économique vital, où le commerce et l’agriculture s’unissent pour dynamiser l’économie sénégalaise. Avec une gestion avisée et une appropriation locale des institutions clés telles que la Sonacos, Touba peut continuer à jouer un rôle essentiel dans la prospérité économique du Sénégal et au-delà.

Moustapha mbacke
pastef les patriotes

🛑Tribune du Collectif de 28 Citoyens de Touba

*LETTRE AU PRÉSIDENT*

La célèbre « Lettre au roi » que Cheikh A. Bamba avait jadis adressée au souverain du Djolof, Samba Laobé, s’inscrit dans une longue tradition de conseil (nasîha) prônée par l’Islam pour orienter et éclairer les actes du Prince. Une tradition qu’ont toujours perpétuée, de façon discrète ou publique, les illustres successeurs de Serigne Touba, dans leur noble mission d’assistance des croyants et des citoyens dans la gestion de la Cité, en fonction du contexte et de leurs personnalités propres.

En 2012, l’opposition sénégalaise s’était résolument engagée dans un combat épique contre la 3e candidature du Président Wade par des manifestations, souvent réprimées avec violence. En dépit de cette forte mobilisation, le Conseil Constitutionnel avait somme toute décidé de valider la candidature de Me Wade. Interpellé sur la grave crise politique se profilant à l’horizon, le Khalife général des mourides d’alors, Cheikh Sidy Moukhtar, par la voix de son porte-parole, s’était prononcé sur la situation en ces termes. Puisque l’institution officiellement habilitée à arbitrer les parties et à dire qui pouvait être candidat ou pas avait tranché, le Khalife invitait les candidats à surseoir aux manifestations violentes et à s’engager dans la compétition électorale.

L’on se souvient que l’actuel Président de la République, Macky Sall, fut le premier homme politique à quitter les manifestations de l’opposition à Dakar pour aller battre campagne à travers le pays. Certains grands ténors de l’opposition avaient laissé passer un certain temps avant d’en faire de même. D’autres choisirent de camper sur leurs positions, en continuant les protestations publiques dans la capitale. La suite, nous le savons. Macky Sall est devenu le quatrième Président de la République du Sénégal  démocratiquement élu. Certains analystes n’avaient pas alors hésité à créditer en partie sa victoire à sa décision de se conformer au plus tôt, par conviction ou option stratégique, aux directives du Khalife.

L’on se souvient également, dans cette même veine, qu’en 2016, le Président Macky s’était appuyé sur un avis du Conseil Constitutionnel pour revenir sur son engagement de réduire son mandat en cours de sept à cinq ans. Au motif, selon les 7 Sages, que la durée de ce mandat était « par essence intangible ». Prenant acte de cet avis de la plus haute juridiction, le Président Macky avait annoncé, dans son adresse du 16 février 2016, « J’entends me conformer à la décision du Conseil constitutionnel » pour justifier sa décision controversée.

Aujourd’hui, en 2024, que la même institution (le Conseil Constitutionnel) vient d’avaliser la liste des 20 candidats aux prochaines échéances électorales, cette décision sans appel (que l’on soit en accord ou pas) s’impose et devrait lier tous les candidats et acteurs politiques. Le Président de la République, au premier chef. Ceci, si l’on se réfère, d’une part, à la «  jurisprudence du Khalife des mourides » en 2012, qui a contribué, en partie, à l’élection de Macky Sall, et à celle de « l’intangibilité des mandats » de 2016, qui lui a permis d’achever son mandat. Et si nous aspirons, d’autre part, respecter et faire respecter notre constitution, nos institutions et les lois qui régissent notre pays. Lois dont le Président de la République est, en principe, le premier des garants, en tant que responsable de la stabilité politique et sociale du Sénégal.

En foi de ces rappels importants.

Nous, signataires de la présente déclaration, réaffirmons notre opposition de principe à tout report de l’élection présidentielle prévue  le 25 février 2024 et à toute forme de prolongation du mandat actuel du Président de la République. Tel que stipulé clairement dans le marbre de la Charte fondamentale qui dispose qu’aucun Président de la République ne peut, de lui-même, par quelque artifice que ce soit, ni réduire ni prolonger son mandat. Dans l’esprit, également, de la recommandation de Serigne Touba dans sa « Lettre au roi » qui rappelle, en un sens, que le principe de la transmission (volontaire ou non) du pouvoir humain est une donnée centrale pour tout dirigeant temporel : « Sache que le pouvoir que tu détiens actuellement en ce monde ne t’est parvenu qu’après avoir été soustrait des mains d’autres rois comme toi qui t’ont précédé. Et qu’un jour viendra où ce même pouvoir te sera repris des mains pour être cédé à d’autres rois qui te succéderont. »

Nous exhortons, par conséquent, le Président de la république à respecter son serment solennel « d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes (ses) forces à défendre les institutions constitutionnelles » (sic).

Nous l’invitons, ce faisant, à la suite d’un grand nombre d’institutions internationales, d’organismes, d’États et de personnalités publiques, au Sénégal et ailleurs à travers le monde, à respecter le calendrier électoral et à laisser le cours normal du processus électoral se poursuivre sans entrave. Et donner ainsi au peuple sénégalais, ultime détenteur de la légitimité et de la légalité, l’opportunité de choisir librement celui ou celle qui doit le diriger au-delà du 2 avril 2024.

Nous demandons à nos Honorables Députés, qui sont censés représenter et défendre nos aspirations, nous le Peuple sénégalais de qui découle, seul, cet « Honneur », d’abroger et de renoncer au projet de loi en cours dont l’inconstitutionnalité flagrante écorne l’image et la noble mission leur étant assignée par la Nation. Au risque, autrement, d’encourir de sérieux futurs revers et d’endosser une responsabilité historique sur l’avenir du pays.

Aux hautes juridictions potentiellement appelées à trancher en dernier recours (le Conseil Constitutionnel et/ou la Cour Suprême), nous en appelons à la prise de responsabilité. En traitant de façon diligente, sincère et équitable tout recours leur étant soumis sur l’inconstitutionnalité du décret et/ou de la loi en question. Au risque d’être à leur tour jugées sans concession par l’Histoire.

Convaincus, en dépit de la gravité de la situation, qu’il subsiste encore un espoir envers les voies de recours légales et d’autres formes de résistance pacifiques face à l’arbitraire, nous appelons le peuple sénégalais à exercer ce devoir de résistance dans la paix et la responsabilité. En évitant, dans la mesure du possible, la destruction inutile des biens publics et la perte de vies humaines. Aux forces de défense et de sécurité de l’encadrer dans l’expression légitime de ce droit, sans violence ni répression injuste. En nous  référant tous aux valeurs de non-violence, de paix et de dépassement léguées par Cheikh A. Bamba (et d’autres grandes figures religieuses de ce pays), lui qui a eu à faire face à l’arbitraire politique et à résister pacifiquement devant l’oppression pendant 7 longues années d’exil et près de 33 ans de persécutions.

Nous recommandons enfin, pour sortir de l’impasse politico-institutionnelle actuelle, de faire appel, si le besoin s’en fait éventuellement sentir, à l’implication des leaders religieux qui ont toujours joué un rôle historique de médiation et de stabilisation de l’espace social et politique du pays en temps de crises. Pour ce faire, il conviendra toutefois à nos acteurs politiques de prendre plus au sérieux cette mission des religieux et de ne plus vouloir les cantonner, comme c’est souvent le cas, dans le simple rôle de « faire-valoir » et de cautions morales que l’on n’informe qu’en aval des décisions déjà prises ou que l’on informe mal sur ses réelles visées politiques.

Conformément aux récurrents vœux de l’actuel Khalife général des mourides, Cheikh Mountakha Mbacké (puisse le Seigneur lui prêter une longue vie), nous prions pour que le meilleur candidat pour la nation puisse gagner à travers le vote librement exprimé par les citoyens sénégalais.

PS : Nous avons volontairement choisi de limiter les signataires au chiffre symbolique de 28, qui correspond à la valeur numérique du terme « Touba ». Bien que le nombre de signataires volontaires et potentiels, originaires ou se réclamant de la ville sainte, dépasse de loin ce chiffre. La personnalité et le rôle reconnu aux signataires (leaders religieux, chercheurs, auteurs, intellectuels, acteurs sociaux majeurs, etc.) au sein de la communauté mouride nous a, en effet, semblé assez représentatifs et refléter certaines convictions fortes sur le sujet, très largement partagées à Touba.

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SIGNATAIRES

1. S. Saliou Mbacké Mourtada
(Guide religieux – Acteur de l’enseignement islamique et de l’institution Al Azhar)

2. S. Cheikhouna Mbacké A. Wadoud
(Imam – Chercheur)

3. Imam Cheikh Fatma Mbacké
(Auteur – Ingénieur informaticien)

4. S. Abdoul Aziz Mbacké Majalis
(Auteur – Chercheur sur le Mouridisme)

5. Dr Khadim Moustapha Lo
(Auteur – Imam à la Mosquée Masalikoul Djinan de Dakar)

6. Dr Cheikh Gueye
(Géographe, spécialiste de Touba – Acteur de la société civile)

7. Dr Sam Bousso Abdourahmane
(Inspecteur de l’éducation – Chercheur)

8. Dr Khadim Bamba Diagne
(Économiste – Enseignant chercheur)

9. Dr Mouhamadou Bamba Dramé
(Docteur en Études Islamiques – Forum d’Abu Dhabi pour la Paix – Membre de Rawdu Rayahîn)

10. Cheikh A. Mbacké Niang
(Inspecteur de l’éducation au CCAK, Université de Touba)

11. Sokhna Mané Thiam
(Expert-comptable)

12. Imam Khadim Ndiaye
(Imam aux Parcelles Assainies)

13. Serigne Moustapha Diop Manar
(Acteur de la santé)

14. Serigne Aliou Mbacké
(Écrivain – Chercheur sur le Mouridisme)

15. S. Modou Mbacké Niang
(Chercheur – Traducteur)

16. S. Cheikh Sidy Moukhtar Ka
(Enseignant en sciences religieuses – Conférencier)

17. Dr Mai Mbacké Jamil
(Consultante)

18. Seydina Omar Ba
(Sociologue – Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris)

19. S. Hamidoune Mbacké
(Financier – Chercheur)

20. S. Fallou Kounta Mbacké
(Juriste)

21. S. Fallou Mbacké Rue 10
(Étudiant en sciences politiques et relations internationales HEIP de Paris – SG de Turas)

22. S. Sam Bousso A. Wadoud
(Enseignant – Chercheur sur le Mouridisme)

23. S. Khadim Mbacké Abass
(Conseiller en communication)

24. Seydina Oumar Mbacké Khassim
(Imam – Jurisconsulte en Italie)

25. S. Ibrahima Khalil Mbacké Doj
(Maitre coranique)

26. S. Moustapha Bassirou Diop
(Sociologue – Spécialiste des politiques publiques)

27. Sokhna Maguette Sylla
(Linguiste – Professeur de lettres)

28. S. Ababacar Thiakh
(Historien – Fondation Khadimou Rassoul d’Espagne)

Sokhna Diarra et Jaawartou !?

À cette journée commémorant l’œuvre de Sokhna Mariama Bousso plus connue sous le surnom de Diarratoullah (La Voisine de Dieu) de par sa piété et sa dévotion envers son SEIGNEUR.Ainsi, ma curiosité spirituelle m’a poussé de faire une réflexion approfondie du lien de Sokhna Bousso et du Khassida Jaawartou écrit par Cheikhoul Khadim à l’ultime étape de sa vie, à Diourbel, notamment.

Par là, le Cheikh Confirma un rang qu’il vint d’être élevé:  » J’ai accédé à la proximité d’Allah par le Saint Coran ».

En effet, Le fondateur de la Mouridiyah affirma son voisinage avec le Maître des cieux, ce qui est une distinction jamais réclamée par un saint connu auparavant. Donc, c’est un autre palier que Cheikhoul Khadim dépassa par le meilleur des livres révélés. Ce qui attire mon attention c’est le terme employé  « Voisin de Dieu » cette étiquette  qui a été collée à sa vénérée mère, des décennies plutôt, de par sa crainte révérencielle  et de par son   comportement vertueux à l’encontre de son prochain prouvent que Sokhna Mariama est la source primordiale de Cheikhoul Khadim ainsi qu’elle a influencé significativement son parcours exceptionnel.

En conclusion, à travers le Khassida Jaawartou, Borom Touba, a étalé la vie de Sokhna Diarra sans la mentionner. Cependant, cela requiert une connaissance historique approfondie de la vie de Mame Bousso, et de l’étape durant laquelle le Cheikh a composé ce Khassida plein de bénédictions pour comprendre le lien qu’il y’a entre  Mame Diarratoullah et Jaawartou.

Fallou Salih

Le mausolée de Sokhna Mariama Bousso

Cheikh Mouhammad Bachir

Parlons de Cheikh Mouhammad Bachir !!!

En effet, le patriarche de Darou Minane (Cité dédiée au savoir- Bibliothèque de CheikhoulKhadim) est le fils du Cheikh qui a vu le jour sur le chemin de la déportation de ce dernier, au Gabon. Ainsi, il porte le prénom du prophète Mouhammad Al Bachir (Mouhammad- La joie ).

Descendant de Mame Makhtar Ndoumbé Diop (Le plus grand érudit du baol et du cayor de son époque selon Cheikhoul Khadim) et de Khaly Amar Fall (Le Maître fondateur du Grand Daara de Pire- Formateur spirituel de plusieurs Cheikh et Almamy dont Abdou khadir kane).

Cheikh Mouhammad Bachir, est un Wéguédie, de par sa lignée matrilinéaire, il la partage avec ses enfants: Cheikh Moustapha Bachir, Cheikh Mountakha, Cheikh Issakha, Sokhna Fatou kiné (mère de Serigne Cheikh Abdou Latif ou S. Cheikh Lappé) et de son neveu, Serigne Cheikh Gaïndé Fatma.

Par conséquent, le fils de Sokhna Fatou Modou Mame est un fin lettré de par sa formation initiale par Cheikh Abdourahmane Lô et continue par Cheikhoul Khadim. Il est le fils remarquable du Cheikh qui a vécu avec lui durant tout son ultime séjour, à Diourbel,ce qui explique en grande partie la biographie qu’il a faite pour la mémoire de Cheikhoul Khadim. Sur instruction de Cheikh M. Moustapha, Le fondateur de Tipp a conduit le cortège funèbre (Composé de 5 personnes) de Serigne Touba dans la nuit du 19 juillet 1927. Qu’Allah répande sa miséricorde sur celui à qui revient la gestion de la cité de Porokhane, ville de Mame Diarratoullah, vénérée mère de Borom Touba.

Fallou Salih

Sokhna Diarra, La Sainte !!!

Sokhna Diarra, La Sainte !!!

Sokhna Mariama Bousso est plus connue sous le surnom de « Diarratoullah » (La voisine de Dieu) de par son attachement aux préceptes de l’islam ; sa piété et sa conformité aux recommandations divines. Elle est issue d’une ligne patrilinéaire chérifienne de la mythique famille de Mboussobé et, d’une ligne matrilinéaire « Gondioh » qu’elle partage avec Sidy Alboury Ndiaye et Mame Cheikh Mbaye (père de Serigne Sam mbaye et de El. Hadji Dijly Mbaye). De par sa mère, Sokhna Diarra a acquis une formation dans les sciences religieuses et le développement de la pratique du soufisme.

La vie de Sokhna Diarra se résume ainsi : sa famille (réduite et élargie) et l’adoration d’Allah par la Sunna Prophétique. Serigne Bassirou relate dans Minanul Baqil khadim que :  » Sokhna Mariama se souciait de l’éducation de ses enfants (Mame Mor Sokhna Diarra, Cheikhoul Khadim, Sokhna Faty Balla, Serigne Habiboulah) et de leur formation spirituelle. Ainsi, elle leur disait que : la prière au milieu de la nuit est la culture des vertueux ». Par-là, on comprend parfaitement la dimension accordée par Cheikhoul Khadim dans la vivification des pratiques méritoires comme les prières surérogatoires.

Sokhna Bousso fut une femme exemplaire et soumise envers son époux, Mame Mor Anta Saly par elle cherchait en permanence l’agrément du SEIGNEUR. Elle entretenait d’excellentes relations avec ses coépouses notamment Sokhna Anta Ndiaye Mbacké qui facilita d’ailleurs son union avec Mame Mor…
Borom Porokhane est la femme dont tout enfant voudrait qu’elle soit sa mère, et tout frère voudrait l’avoir comme sœur, bref, toute personne normale voudrait avoir une Sokhna Diarra dans sa vie, de par son attitude  vertueuse envers son SEIGNEUR et à son prochain…

Fallou Salih

Le mausolée de Sokhna Diarra Bousso (Porokhane)

Sokhna Diarra, La Sainte !!!

Sokhna Diarra, La Sainte !!!

Sokhna Mariama Bousso est plus connue sous le surnom de « Diarriatoulah » (La voisine de Dieu) de par son attachement aux préceptes de l’islam ; sa piété et sa conformité aux recommandations divines. Elle est issue d’une ligne patrilinéaire chérifienne de la mythique famille de Mboussobé et, d’une ligne matrilinéaire « Gondioh » qu’elle partage avec Sidy Alboury Ndiaye et Mame Cheikh Mbaye (père de Serigne Sam mbaye et de El. Hadji Dijly Mbaye). De par sa mère, Sokhna Diarra a acquis une formation dans les sciences religieuses et le développement de la pratique du soufisme.

La vie de Sokhna Diarra se résume ainsi : sa famille (réduite et élargie) et l’adoration d’Allah par la Sunna Prophétique. Serigne Bassirou relate dans Minanul Baqil khadim que :  » Sokhna Mariama se souciait de l’éducation de ses enfants (Mame Mor Sokhna Diarra, Cheikhoul Khadim, Sokhna Faty Balla, Serigne Habiboulah) et de leur formation spirituelle. Ainsi, elle leur disait que : la prière au milieu de la nuit est la culture des vertueux ». Par-là, on comprend parfaitement la dimension accordée par Cheikhoul Khadim dans la vivification des pratiques méritoires comme les prières surérogatoires.

Sokhna Bousso fut une femme exemplaire et soumise envers son époux, Mame Mor Anta Saly par elle cherchait en permanence l’agrément du SEIGNEUR. Elle entretenait d’excellentes relations avec ses coépouses notamment Sokhna Anta Ndiaye Mbacké qui facilita d’ailleurs son union avec Mame Mor…
Borom Porokhane est la femme dont tout enfant voudrait qu’elle soit sa mère, et tout frère voudrait l’avoir comme sœur, bref, toute personne normale voudrait avoir une Sokhna Diarra dans sa vie, de par son attitude  vertueuse envers son SEIGNEUR et à son prochain…

Fallou Salih

Le mausolée de Sokhna Diarra Bousso (Porokhane)

Borom Gawane, le généreux !

De son vrai nom, Cheikh Sidy Al Moukhtar, Mame Cheikh Anta est la 1ère personnalité mouride élevée au rang des Cheikh à l’âge de 19ans (selon S. Moustapha Lô Abdourahmane). Ainsi, Borom Touba céda au fils de Sokhna Anta Ndiaye Mbacké la cité de Darou Salam (fondée par Cheikhoul Khadim vers 1887) où réside actuellement, une grande partie de la famille de Borom Gawane.

Frère Germain de Serigne Mbacké Anta (Fils aîné de Mame Mor Anta enterré à Ndiagne- Région Louga), de Serigne Afé (1er Imam de la Mosquée de Diourbel) et de Sokhna Faty Anta (arrière grande mère de Serigne Cheikh Salihou Mbacké), ils sont tous issus de l’honorable lignée matrilinéaire des DOROBÉ.

En effet, Borom Darou Salam fut un homme d’affaires prospère, un aspirant dévoué à son maître, Serigne Touba , à qui il n’hésita jamais de subvenir à ses besoins qu’ils soient matériels ou financiers; le pèlerinage à la Mecque (avec une forte délégation- Serigne Mbacké Bousso, Serigne Fallou) en est un exemple concret !. Qu’Allah répande sa miséricorde sur le bienfaiteur de la Mouridiyah qui est source d’inspiration en matière de générosité et de don de soi pour la communauté.

Mame Cheikh Anta Mbacké

Fallou Salih

Cheikhoul Khadim, l’universel !!!

Cheikhoul Khadim porte un message universel qui transcende les clivages idéologiques et sectaires. Ainsi, La communauté mouride ne doit ménager aucun effort pour que ce message soit reçu à sa juste valeur.Cela nécessite une large vulgarisation de l’enseignement authentique de Borom Touba.

Par conséquent, cette semaine du Patrimoine s’inscrit dans cette dynamique de relais et de canaux pour faire passer la PENSÉE ISLAMIQUE du Fondateur de la Mouridiyah constituant ainsi un facteur de développement spirituel revivifié et une vision réfléchie pour le développement socio-économique de tout l’univers.

Fallou Salih

Bismilahi Ikfini

-Khassida: Bismil Ilaahi Ikfini

-Nombre de vers : 101

-Période d’écriture: Entre 1912- 1927

-Catégorie: Prière et Gratitude

-Métrique: Bassît

🛑Contexte:
C’est au séjour ultime de Cheikhoul Khadim, à Diourbel notamment là où il fut assigné à résidence surveillée. Par ailleurs, il y construit la plus belle Mosquée d’Afrique noire d’alors (11 mars 1918- 07 mai 1924).

🛑Thème: Dans le fond du sujet, Cheikhoul Khadim y étale une série de bienfaits et de privilèges Qu’Allah lui a gratifiés par la bénédiction du Prophète Mouhammad, psl.

Par conséquent, Borom Touba témoigne toute sa reconnaissance et sa gratitude à son seigneur. Ainsi, il prie pour l’éternité de ces joyaux…

Fallou Salih

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